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Intern report : Retail Performance chez Louis Vuitton

Updated: Mar 19, 2020





Peux-tu te présenter en quelques phrases ? (Présentation, parcours, stages précédents, stage actuel)


Je m’appelle Hazèle et je suis AST en deuxième année du PGE. J’ai integré l’em après un bachelor en Relations Internationales en Angleterre, puis une année de césure à travailler en boutique chez Chanel (6 mois en tant qu’assistante manager de vente et 6 mois en tant que vendeuse).


Pourquoi as-tu choisi d’effectuer un stage en Retail Performance chez Louis Vuitton ?


En réalité j’avais repéré ce stage depuis bien longtemps ! Je suis passionée par le retail de luxe et ayant déjà une expérience “terrain” chez Chanel, j’avais à coeur de découvrir une dimension plus analytique et stratégique du retail. Il m’a donc semblé qu’un stage en Retail Performance management serait idéal. De plus, Louis Vuitton ayant le réseau de boutiques le plus performant et le plus vaste au monde, je me suis dit que ce serait potentiellement la meilleure école. La Maison Louis Vuitton était donc mon choix numéro 1 dès le départ.


Peux-tu nous expliquer comment s’est déroulé ton recrutement ?


J’ai postulé à l’offre de stage sur le site LVMH carrières. Puis, n’ayant pas de retour pendant quelques semaines, j’ai repéré la manager du stage en question sur Linkedin. Je me suis permise de lui envoyer un message pour lui exprimer ma motivation plus amplement. Elle m’a très gentiment répondu, après quoi j’ai eu un entretien téléphonique avec une RH, puis un entretien physique avec ma manager.


Quelles sont les principales missions que tu as effectué pendant ton stage ?


D’abord il y avait toute une partie très analytique où je devais assurer la mise à jour et la diffusion de reportings hebdomadaires et mensuels concernant les indicateurs de performance des boutiques de la zone EMEA. J’y ai découvert tous les KPIs possibles et imaginables ! Parrèllelement j’avais aussi des analyses ad hoc à réaliser de temps en temps en fonction des besoins de mes managers. Ces missions demandaient beaucoup d’assiduité parce que certains de ces rapports pouvaient remonter jusqu’aux présidents de la zone, hors de questions qu’il y ait des erreurs donc !


Le mystery shopping occupait également une grosse partie de mon stage. L’expérience client est clé dans la performance des boutiques de luxe, et un des moyens priviliégié d’en évaluer la qualité est le Mystery Shopping. J’étais en charge d’en analyser les résultats, d’en identifier les best practices ainsi que les pain points, et de les partager auprès des différents pays de la zone.


J’ai aussi fait pas mal de comm' interne ! J’étais chargé d’éditer et de diffuser le retail magazine. Un magazine interne à destination du personnel des boutiques, afin de les tenir informé des actualités de la Maison, mais aussi d’informations importantes venant des différents départements (merchandising, marketing, supplychain etc…).


Qu’est-ce que tu as préféré ? Qu’est-ce que tu as le moins aimé ? Qu’est-ce qui t’a surpris ?


J’ai adoré la dimension analytique de mon stage. Mes managers m’ont réellement poussée à développer mon esprit analytique, et je n’imaginais pas que l’on pouvait tirer autant d’informations en interprétant de simple chiffres. D’autre part, j’ai pu combler mon côté créatif avec le retail magazine que l’on s’appliquait à rendre le plus beau et agréable possible afin de maximiser nos chances d’être lu par les équipes qui sont souvent déjà très occupées.

Pour ma part, le seul bémol était la routine. Ayant beaucoup travaillé en boutique, j’aime beaucoup la dimension imprévisible du retail. Démarrer sa journée sans savoir ce qui va se passer. Au siège, cette spontanéité m’a beaucoup manqué.


J’ai été surprise par l’avancement de Louis Vuitton dans son incorporation du digital dans la stratégie retail. Instinctivement, lorsqu’on pense au digital dans le retail, on pense d’abord « côté client ». Mais chez Louis Vuitton, énormément d’applications ou autre sont développées à destination des équipes de vente. Cela permet, à terme, une expérience client plus fluide puisque les process des vendeurs sont optimisés.


Peux-tu nous parler de l’entreprise dans laquelle tu étais ?


Avant d’intégrer Louis Vuitton, j’avais déjà beaucoup d’admiration pour la performance de la Maison et l’engouement démesuré qu’elle parvient à susciter année après année. J’étais curieuse d’intégrer la Maison pour découvrir les rouages d’un tel succès ! En revanche je n’étais pas particulièrement fan de la marque en elle-même. Au cours de ces 6 mois, j’ai découvert une maison ultra innovante et dynamique aussi bien en termes de création que de business. Et tout cela sans pour autant compromettre l’héritage de la Maison qui demeure la clé de son identité et de son image. J’avais vraiment le sentiment d’évoluer au sein d’une Maison qui dessine le luxe de demain, et j’ai trouvé ça super épanouissant !


Quelle influence cette expérience a-t-elle eu sur tes ambitions professionnelles ?


Cette expérience a renforcé mon envie d’évoluer dans le retail. Je trouve ce secteur passionant parce qu’en perpétuelle transformation. À mesure que le monde change, le visage du retail aussi. Et c’est particulièrement challengeant dans le luxe puisque l’expérience client se doit d’être excellente ! Cependant, j’ai à cœur d’avoir une expérience professionnelle plus orientée « produit », j’aimerais donc faire mon prochain stage en marketing.


As-tu des tips à donner aux futurs candidats ?


Dans le stage que j’ai effectué, bien que pas indispensable, il est important d’avoir eu une expérience terrain pour mieux saisir les enjeux et problématiques auquel on fait face. Cela paraît évident car mon stage était spécifiquement orienté retail, cependant, je sais qu’une expérience en boutique est très souvent valorisée bien au délà du seul département retail car elle permet d’apprendre à connaître aussi bien le produit que le client. Si l’occasion se présente, foncez !


En une phrase, que retiens-tu de ce stage ?


Je retiens surtout qu’on est bien loin des entreprises familiales vieillissantes et poussiéreuses auquel on pouvait associer les Maisons de luxe il y a quelques décennies. Place à la course à l’innovation et à la création !



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