
Bonjour Coralie, pourriez-vous nous résumer votre parcours jusqu’à présent?
J’ai fait un bachelor en école de commerce avant d’entrer en Master marketing du luxe spécialisation joaillerie et graphisme à l’EIML. J’ai effectué mon Master 2 en alternance au poste de chargée des achats et développement merchandising chez Messika, où je suis restée une fois diplômée.
Pourquoi avoir choisi de travailler dans ce secteur en particulier?
Le luxe est un milieu que j’affectionne depuis longtemps car il faut à la fois être perfectionniste et créatif. J’aime également beaucoup le côté artisanat avec un véritable travail de savoir faire. Je me suis plus spécifiquement tournée vers le merchandising car j’adore les maths et le fait de pouvoir mettre en application mes propres idées à travers la réalisation de vitrines ou d’écrins de bijoux par exemple.
Pourriez-vous nous décrire vos missions quotidiennes?
C’est un poste qui couvre de nombreuses missions. Tout d’abord il y’a la partie création où il faut imaginer le projet. Je m’occupe ensuite de la relation fournisseurs et de l’installation des décors. Je travaille souvent avec le service communication et marketing, notamment pour l’organisation des soirées évènementielles pour la presse.
Quelle est la chose qui vous enthousiasme le plus dans votre métier?
J’apprécie particulièrement la partie évènementielle, car j’aime imaginer et choisir les décors des vitrines et des salles où sont organisés les événements. La relation fournisseurs est également très intéressante elle permet de découvrir le savoir faire des artisans et de construire son projet de A à Z.
Quelles sont les enjeux majeurs de demain dans votre domaine?
Les principales évolutions sont liées au digital. On peut observer qu’il y a de plus en plus d’écrans dans les vitrines, ainsi qu’une utilisation croissante de technologie interactive avec les passants.L’autre challenge est celui de savoir adapter son travail à la culture du pays de vente. L’utilisation du blanc en Chine n’a par exemple pas du tout la même signification qu’en France.

Quel est actuellement le marché le plus porteur pour Messika?
Le plus gros marché actuel est celui du Moyen-Orient car on y trouve beaucoup de royaumes et de princesses. A savoir que la manière de travailler avec cette région est assez particulière, notamment du fait des différences culturelles.
Quel message ou conseil souhaiteriez-vous transmettre aux étudiants de l’EM Lyon intéressés par votre métier?
Je tiens à souligner qu’il n’est pas possible de donner une définition propre à un métier car celui-ci change énormément en fonction du service ou de la société. Il est donc très important de ne pas se fermer à un poste suite à une mauvaise expérience dans une entreprise.
Interview réalisée par Sophie Delcher